Je peux le remercier le cher Chanoine Kir. Sis au bord de son lac à boire son élixir, Je te sens bien triste sous ton pont de l’Alma Au milieu de ces fous qui font du cinéma.
Pourquoi tant d’ire vis-à-vis de ces déluges ; Qu’ils fassent bien comme moi, qu’ils soient des transfuges. Ils ne devraient pas se sentir ainsi groggy ; Ils ne vont pas manquer d’eau dans leurs bons whisky.
Ce sont plutôt leurs cerveaux qui sont inondés. Un jour, ils luttent pour une cause fondée Qui se dilue devant une autre catastrophe Que jamais plus grand malheur des temps apostrophe.
Il m’arrive parfois d’avoir les pieds dans l’eau, Mais à Dijon nous ne sommes pas des blaireaux, A tant faire, je te le dis, que d’être inondé, C’est avec des grands vins que l’eau y est émondée.
Laisses moi t’envoyer mes meilleurs spécialistes ; Contre les inondations, ils sont des artistes. Les Parisiens pourront boire des millésimes Qui leur feront oublier ce temps maritime.
Et si cette belle fontaine de jouvence Ne les reconduit pas vraiment à la clémence, Je te propose ce programme politique Pour éponger ces inondations pathétiques.
Chaque ville de France aura son beau lac Kir Qui, les déluges des eaux, pourra retenir. Y résideront toute l’année des canards. Le défieur Donald pourra s’y rendre peinard !
Le vil goudron des rues sera éliminé, Et la retenue des eaux sera terminée. Chaque jardin aura son bassin de retenue Qui nous évitera bien des déconvenues.
Mon divin cerveau est tant inondé d’idées Qu’elles sont noyées. Et je ne peux me décider A te submerger de fausses promesses Que les politiques font tant avec hardiesse.
Allez mon cher ami le zouave, je te laisse. Si tu veux quitter ces inondations diablesses, Je t’accueillerai auprès de mon charmant lac. Des Parisiens, tu seras libre de leurs couacs.