Toi, mon olivier, sous lequel je m’abandonne. Le souffle du vent dans tes feuilles m’attendrit, Leur musique rassérénante me guérit. Dans mes émotions, en égérie, tu résonnes.
Devant ton auguste voilure je m’étonne. Tu conquiers les cieux et, mon angoisse, abolit. Ton ombre bienfaitrice est pour moi tant bénie. En tout lieu de mon esprit, ta puissance tonne.
De ta présence dans mon jardin je m’amuse, En Bourgogne, tu parais une espèce intruse, Mais ta vue éloigne mes souffrances muettes.
Du plaisir de te caresser de mots, j’abuse. De celui de te toucher, je le fais sans ruse. Tu es mon arbre de vie, ma belle soeurette.