Tu es un grand vin à la belle renommée. Ta robe aux teintes grenat et pourpre est si vive Qu’elle nous émeut tant dans notre vie affective. Dans le silence profond, il faut te nommer.
Echezeaux, par tes bouquets nous sommes assommés. Au commencement leurs courses sont tant furtives : La rose, la violette, la cerise hâtive ; Et puis le musc et les épices surnommés.
Comme toi, mon cher neveu, on ne peut l’oublier. Par sa grande finesse, nous sommes aiguillés. Il nous surprend toujours quand il croit nous brouiller.
Tu sais nous retenir dans tes grands abliers* Qui sont les milles grâces de cette bouteille. Avec amour, nous sommes avec toi tout oreilles !