Il écrit ses premières chansons Chez la Jeanne impasse Florimont A gratter du matin au soir Les six cordes de sa guitare Pour tout public devant ses chats Qui assistaient à ses galas Il restait seul à se morfondre L’horizon était plutôt sombre
Après des années des années A manger de la vache enragée Il a suffi d’un rendez-vous Place du Tertre chez Patachon C’est la chanson pour l’Auvergnat Qui déclenche la Brassens Mania Consécration d’un trublion A la mauvaise réputation
Il doit braver les interdits Grâce au soutien de Canetti A Bobino à l’Olympia Chaque soir il fait un tabac Tous les censeurs les détracteurs Se transforment en admirateurs Les lauriers n’en finissent plus Le succès ne le quittera plus
Non jamais on ne l’oubliera Le truculent poète gaulois Qui cachait derrière ses moustaches Des mots d’amour et des mots vaches Ce grand libertaire anarchiste Le préféré de nos artistes Il n’ira pas au panthéon Le polisson de la chanson