Quand on voit le matin morne et blanc de l’hiver Déjà joindre à la nuit la patience de l’homme Médaille de son temps n’exposant que l’avers La conscience se fige et plonge dans le somme
Ô mes chats Mes chats chauds si soyeux doux et beaux Combien j’envie votre insouciance à vivre hors l’heure A n’être qu’en présent libérés des fardeaux Du savoir de savoir s’immerger dans le leurre
Tout est faux Fanfaron bref avide de masques De discours aussi creux que le soleil est vide Hermès aux pieds pesants ayant perdu ses basques
Magicien controuvé par sa propre illusion Claperas-tu longtemps ton spectacle ce bide De ta mort vive satisfait sous perfusion.