Le soir toujours le soir lorsque tu viens et pars Laisse à l’ âme calmée de toi ces bris épars La nuit sans cesse tourne en son insignifiance À l’aube elle s’accorde en nouvelle fiance
Le soir enfin n’est plus cette marche à la tombe Quand du vivre proscrit je fuis en catacombe Lorsque ton ris se perd dans les éclats du vin À ta présence boire nie cycles si vains
Cependant d’autre attente n’aie que s’en reviennent Ces moments si sereins offres de certitude Que de rire il se peut et de dire il souvienne
Que de ta bouche en mille fleurs volent s’éclosent Ces mots de tous les jours berceaux de plénitude Ces ailes de la paix qui sur ma peur se posent.