Oui j’ai aimé ce feu de paille en tes cheveux Ce vent frileux buée perdue dessus ta bouche Et ta main froide qui s’égare sur la souche Oui j’ai aimé ce ciel qu’encore je le veux
Et de tous les prénoms dont l’unique se pare Il n’en est qu’un que je désigne en celui d’Eve Celui qui te rend brève et plus sûre que rêve Bien que les aléas persistent et séparent
Et si sur l’échiquier l’adverse est démultiple Elle demeure aussi cette autre qui s’épouse À chaque mouvement de la danse et périple
Allons ne pleurons pas cela qui s’est défait Et qui d’abord se fit sous ses ongles de fée Mon cœur en ses travaux n’atteint le nombre douze.