Le chant est envolé son barde l’a laissé Dans les mémoires résonner en notes claires Son vol n’était du cygne que vivre a blessé Il franchit les éthers même corps sous la terre
Le beau chant de ce chœur dont il fut porte-voix Palpite sur la pierre et frémit sur la feuille Tout vibre sur la chair de cet astre qui voit Que si close est la bouche nil fin ne l’endeuille
Au vide sidéral qui peuple notre ennui Le ténor a clamé la présence de ceux Qui oeuvrent chaque jour pour que chute la nuit
Entendez-le chanter Ô masse de glaiseux Le défi relevé que la flamme se dresse Dans ce chant qui jamais ne connut de faiblesse !