L’ennui m’amie me mit à ton âme soumis Et la nuit se défit quand ton ris me sourit Lors ce fut à l’entour des atours de tes jours Qu’en séjour me lia l’anneau pur en ta cour
Quel anneau diras-tu aurait pu t’enlier Sans que garde n’aie pris de te le dédier Mais il n’est que souci d’en ta grâce rester A temps que soit le dit si tu fus j’ai été
Tel passé qui persiste à devenir cet hui Qui prévoit devers lui son horizon enfui Si amante je n’ai douce soeur me possède
A quel autre vouloir sourcerais - je mon aide Afin que mon désir ne soit que tes caprices Lesquels plus m’éjouissent que feintes d’actrice.