Quand je ne serai plus que l’ombre de mes cendres Ce souvenir perdu dans un coin de mémoire De ceux qui m’ont suivi ignorant de descendre Au feu du désespoir attisé par la foire
Quand tourner sans arrêt continuera l’histoire Oublieuse de ceux venus s’y laisser prendre N’ayant gagné au jeu aucun titre de gloire Aucun cœur aucun cou auquel venir se pendre
Ceux-là qui seront là devront recommencer Et la même chanson et le même tango Comme s’il s’agissait d’encore ensemencer
Une glaise stérile de vains pleurs d’espoir Mais au cri du bébé s’ensuit le même soir Et quand il faut sauter reste à crier seul Go !