Il marche sans savoir où se pose son pied Son regard est tendu vers la ligne qui fuit Dans ses yeux on peut voir les étoiles briller Le soleil en son cœur ne sait briser la nuit
Il danse sur un air qui souffle dans sa tête Il chante même seul quand la nue est en deuil De la chute il ne sait l’attractive défaite La voie de son errance est nervures de feuille
Dans l’azur il entend comment sonnent les cloches L’aile d’une colombe ombre ses paupières Il porte des promesses au fond de ses poches
Et si tous les objets finis le désespèrent Il cherche et trouve encore en soulevant la roche L’ inaltérable fleur que ses rêves palpèrent.