Nous vivons en un temps curieux où la beauté, Pour être reconnue, se doit d’être commune Et, sous le nom sacré de dame altérité, Afin de s’attirer les grâces de fortune,
S’empreindre de fadeur et surtout de mollesse. Séduire elle se doit afin qu’entre rayons, L’esthète se décide entre salade ou graisse, Et préfère un iPod à un jeu de crayons.
Abhorrer Brahms ou Bach, leur préférer Céline, Eviter tout cela qui pourrait déranger, Tourner toujours même brouet en sa cuisine,
Ne voir jamais que des fleurettes et oiseaux, Ignorant le fumier qui leur garde manger : Dormir, après que nous ayons usé nos eaux.