Le temps n’a pas laissé son manteau de froidure Ni de pluie ni de vent La nuit dure que soit Levé que soit couché l’astre de nos fantasmes Quand bouché se révèle l’azur transparent
L’astronome qui scrute du ciel son épure Doute que sa patience perdure au delà De ce mur intouché par son juste penser Qui mouché vacille titube penche et choit
Du sentiment et des passions de même en va Souvenir l’avenir délava tel le fleuve En limon broie sa berge sous son flux incessant
De flamberge il n’est nul besoin de se gonfler Subsistera la miette de ce qui fut roc La poussière du sang sous le croc du boucher.