Assis sur ce rocher duquel jaillît la source Le barbu rêvait de son projet avorté Moultes fois il avait des cieux stoppé la course À sa montre arrêtée un procès intenté
Les ruisseaux les nuages les fruits les oiseaux La longue liste toute issue du premier arbre Enraciné dedans la moelle de ses os S’effritait quel que fût son travail sur son marbre
Maître des éléments dessous son souffle las La marée déclenchait la remise à zéro Quelques fois se figeait son espoir dans la glace Il sut son verbe n’être gerbe ni terreau
Quand dans tous ces éclats de son ego céleste Il vit décomposée son image sans âme Afin que cesse toute épidémie de peste Il se perça le flanc avec l’ultime lame.