Je t’ai aimée Ô femme enfant Toi dont tout geste est un ballet Je t’ai aimée dans le silence de paroles qui sont tues Et par ma bouche couronnée vois le baiser qui s’évertue A prononcer ton nom avant que mémoire s’en soit allée
Je t’ai aimée dans le silence de paroles qui sont tues Tu n’as pas su entendre du destrier le galop qui bat C’est le sang de mon cœur frappé qui dans les artères s’ébat Et par ma bouche couronnée vois le baiser qui s’évertue
Tu n’as pas su entendre du destrier le galop qui bat Mais quel reproche dit ma lèvre Ah faudrait-il que je me taise Le verbe à l’homme serait-il de la passion la prothèse C’est le sang de mon cœur frappé qui dans les artères s’ébat
Mais quel reproche dit ma lèvre Ah faudrait-il que je me taise Lorsque la ruche se dépeuple et quand la branche est désertée Quand l’homme regarde son ombre à tout obstacle s’adapter Le verbe à l’homme serait-il de la passion la prothèse
Lorsque la ruche se dépeuple et quand la branche est désertée Quand se déshabille la chair de sa propre respiration Comment unir le sang et l’eau ne plus souffrir séparation Quand l’homme regarde son ombre à tout obstacle s’adapter
Quand se déshabille la chair de sa propre respiration La femme aimée est un bouquet de mots tressés pour l’avenir Elle surgit et vient offrir les paroles à retenir Comment unir le sang et l’eau ne plus souffrir séparation
La femme aimée est un bouquet de mots tressés pour l’avenir Je t’ai aimée Ô femme enfant Toi dont tout geste est un ballet A prononcer ton nom avant que mémoire s’en soit allée Elle surgit et vient offrir les paroles à retenir.