Où dors-tu, mon chat au poil chaud ? La nuit, Où dors-tu , tandis qu’à mon lit, sans bruit, Dans son for filant sa souris, au fond Dans son trou, vibrant vif au plus profond
Dans son oubli, ton dual s’assoupit ? Là, passa, sans fatum, sans nul glapis, L’appât justifiant son fatal ronron. Toi, vaquant, abandonnas ton nid rond.
Où donc vis-tu quand sous drap mon corps gît ? Faut-il y voir infinitif signal, Quand d’horizon crissant la fin surgit ?
Où sont nos chats quand vrombit lourd fanal ? As-tu vu, vagabond, Avallon, loin S’ouvrir, pour t’offrir, ami, son blanc soin ?