D'autre guerre n'ai fait que celle dite tendre Et d'autre éclat que de ton sein ne veux entendre Je sais que le chaos toujours ci-bas régna Pour s'étendre la vie à la mort s'éborgna
Toujours sur le chemin autrui fait trébucher Afin de l'éclaircir flambèrent les bûchers La faim la peur le froid sont la loi de l'urgence Substituée souvent à moindre intelligence
Le cœur est impuissant sans soutien du penser Quand penser sans aimer amène l'homme au crime Il rêve d'un jardin d'inatteignable cime
Fleurissent sur son sol les bouquets de décès Le linceul demeurant son ultime parure Car la rose s'éclot par une déchirure.