J’étais dans l’ignorance du besoin de toi Et quand il le fallut tu fus simplement là A nouveau éveillé au désir à l’espoir A mes matins tu donnes l’attente du soir
J’aime ces soirs que nous passons à converser Ton visage qui saute et qui rit sans repos Et tes yeux qui poursuivent l’envol de tes mains Le film de tes histoires dans ton regard passe
Tu joues la comédie des vies que tu me narres Comme une enfant lucide tu rages et pestes Contre la beaufitude qui pourrit le monde
Aux humains tu préfères les chats de gouttières Ces aristos des rues insolents et gracieux Qui trouvent sous ta main le don de ta caresse.