La fraîcheur d'un sous-bois et le calme d'un lac Tes yeux sont ce lieu où las l'homme enfin dépose Sa vanité ses illusions et encore ose Franchir sa vie comme un pont qui sous son pas craque
Amie ne sauras-tu ce que de toi je pense Qu'à t'avoir embrassée le temps bref d'une danse De celui qui mort renaît j'ai connu l'ivresse Désormais rien moins que l'avenir ne me presse
J'ai connu le présent de tes bras L'envolée De tes mains sur ma peau Le gouffre du baiser Quand ton ventre m'appelle le mal de l'espace
Tu es ce jardin où peut vivre sans menace La licorne L'enfant qui du néant survient Tu es l'ange exterminateur du quotidien.