Quand on n’a rien à dire, on allonge la sauce : Adverbe et adjectif sont là pour compléter. Dans ce visqueux brouet, on aime à contempler Ce petit pois génial non sorti de sa cosse.
Et pour tenir jusqu’à ce vers quatorzième Est rajouté à l’incertain de l’inutile ! De serré, le propos se noie dans le futile ; Peu à peu, le bijou se transforme en œdème.
Alors, pour décorer malgré tout ce bébé, Extrait d’un ventre sec à renforts de forceps, Parer de mots précieux sa vacance qui bée
S’impose. Sous le poids des parures, il plie. L’élan du lys se perd quand naissent nœuds de ceps. Il faut du ciel garder la nue vierge de pli.