Patience dans le ciel les poumons d'arbres poussent Dans tes cheveux se noyer sont venues mes mains Demain respirer encore il faudra demain Respirer comme main dans le ciel plongées
Comme mains immergées dans l'azur si léger De tes cheveux qui nouent les idées et désirs Consistantes fumées pour celui qui respire Le fait croire penser quand son esprit s'émousse
La futaie lumineuse abrite les doigts d'ombre Cette ombre qui voudrait engendrer le soleil Support d'arbres ce crâne où rêvent mes phalanges
Dans cette forêt rousse où s'est perdu le nombre La raison se soumet à ton vouloir qui veille Et ton rire clément semble envol de mésanges.