Un seul gène suffit pour que l’architecture Donne au jour théâtral la somptueuse nuit, Et son âme et son corps sont tout astre qui luit, Car sa peau du céleste en trame la texture.
Son geste et son soupir résument la nature ; Sa corbeille contient l’arbre autant que le fruit ; Se déploie dans son œil l’émergence sans bruit, Recelant l’univers que sa présence obture.
Sa symphonie s’épand sans nul atermoiement, Et s’il est un projet à ce long déploiement, Elle en fut le motif, elle en fut son audace.
Elle est la courbe, elle est le faste, où mon œil fuit, Car si j’aime la femme, est-ce donc pour sa grâce ? Pour tout cela qu’elle est, qu’à jamais je ne suis.