Qu’est devenu cet enfant que je fus Qui ne manquait ni d’âme ni d’audace Contre sagesse dressait son refus Afin que de clarté vivre ne lasse
Combien des aînés le discours confus En son esprit rêveur ne trouvait place D’un clair jardin où rester à l’affût De fins secrets construirait son palace
Mais le désert recouvrit la forêt Et l’œil ne bute sur aucun mystère De la mort la vie se piège en son rêt
Devant la mascarade l’enfant rit Il danse Il joue quand l’Olympe pourrit Afin qu’encor le ciel baise la Terre.