Que demeurera-t-il du jasmin de tes mains Du lilas de tes bras la rosée de tes yeux De cela qui embaume le long du chemin Que tu traces farouche pour gifler les cieux
Tu voudrais les étoiles d’un saut les atteindre Les secouer de ta colère et de ta rage Car tu es de ces fleurs qui ne savent pas feindre Cette fausse sagesse semblable à l’image
Dans un feu de fusées un bouquet d’artifices Au néant silencieux tu imposes ta vie Car pousser en ce lieu ne fut pas le caprice
D’un qui n’eût aucun nom Tu t’affirmes ce lierre Qui grimpe au mur du temps sans que tige dévie Ta senteur fusera plus dure que la pierre.