Ton corps est un divan aux formes capricieuses Sur lequel ton amant ne trouve le sommeil Il s’enivre au parfum de liqueurs capiteuses Ebloui par l’éclat que dardent tes soleils
Se dessinent les lignes par monts et par vals Qui roulent son désir vers ta source abondante Il ne souhaite péniche échapper au canal Que tes berges jumelles suivent descendantes
Car en ton paysage charmant tout est double Et même l’est deux fois Quand lascive tu tournes Offrant après le Ying le Yang caché qui trouble
Après s’être oublié au frais de tes doux seins Par ta croupe affolé son esprit se détourne Il ne sait plus arder son coeur sur quels coussins.