Comme si d'entre nous nul amour n'existait En cet écrin discret la tension tu préserves Dans les mots quotidiens que déverse ta verve L'ancre présente qui de demain est l'étai
Nul aveu excessif par nos bouches n'est dit Car l'oreille du coeur sait entendre ce blanc Que cerne la corolle des mots dans son franc Silence ce oui tu qui dénie tous dédits
Le désir est d'avant et le plaisir présent Comme d'être à chaque heure en un commencement Et mon attente nait à t'attendre souvent
Garde prenons de vers ces amours mal-gisants Nous laisser emporter vers ce moment qui ment Quand on cherche l'éveil bien que chu soit le vent.