Les marches gravissions le front ceint d’espérance ; Nous laissions la jeunesse à un temps consolé, Certains d’abandonner en arrière souffrance, Et que s’achève enfin l’ère de l’exilé.
Nous rêvions de combats, de haute destinée, Qu’à notre ardeur enfin l’avenir s’éclaircît ; Nous dansions dans les champs, hors la route bornée, En notre élan sentions que vivre s’adoucit.
Mais la page à noircir demeura incertaine : Fallait-il l’achever, d’un point se résigner ? Nombreux ont préféré l’amnésie plus sereine, N’ayant plus rien à perdre et plus rien à gagner ?