Un jour je partirai dans un lointain pays Où nul ne troublera ma silencieuse veille Je ne chercherai plus où niche la merveille De la paix retrouvée je serai le spahi
Un jour je serai là face à l'azur assis Regardant dériver sans nul bruit les nuages J’aurai tout oublié tous les anciens adages Tous les cœurs devenus plus clairs que le glacis
Il ne sera plus temps de chercher de raison A ce qui se déploie sans motif à atteindre Enclos dans cet air vif devenu la maison
Délié le penser du début de la fin D’évidence nourri de désirs n’aura faim Il sera juste il sera temps de mourir feindre.