Je m'étais abreuvé au vers antique Et je riais, en face des anxieux, Regardant monter, dans l’air extatique, La plaintive chanson des morts glorieux.
La Terre obvie au divin, au mystique ; Elle écoute les cris des oublieux, Et sa chaîne, notre exploit homérique, D'anneaux d’airain l'unissait aux plus vieux.
Mais aux cieux s’envole l’oiseau de proie, Vous y voyez combien mon rêve ploie : Ô ! gravir le ciel, vivre et puis grandir !
Comme ongles de pluie griffant mes eaux vives, Enfoncé jusqu’à l’os de mon désir, Vois ! Ta vie, me dit-il, n’est que dérives.