Que cela te déplaise ou plaise peu importe Je suis ce que je suis ce rêveur solitaire Qui râle en permanence devant ces eaux mortes Qui abreuvent ces sots qui dessèchent la terre
Je suis cet être vain qui le sait et s’en fout Que puis-je d’autre faire que nommer un chat Un chat seule façon pour moi d’être debout J’ai l’orgueil insensé d’un futile pacha
J’ai le goût des saisons qui fleurent bon la rose Le désir dépassé de connaître les choses Par la seule puissance d’un penser têtu
Par ce frémir d’unir mon ego dérisoire À ce vaste univers qui se rit de l’histoire Aussi désamourée de ce socle l’es-tu ?