Sur le jardin mouillé tombe tombe la pluie Le lilas a fleuri les roses sont fermées La vigne au long du mur tend ses bras infinis Sur sa tige le lys s’ouvrira pour charmer
Les chats ne rôdent pas sur le sol détrempé Dans l’herbe haute ne viennent pas se coucher Abandonner leur nonchalance sous l’épée Du soleil qui les dorera de son toucher
Sa foison qui rutile offre comme un bijou Sa virginité neuve aux yeux désenchantés Sur la toile la goutte du rayon se joue
À l’humeur des humains il oppose dédain Tant germine son monde à le croire hanté Il faut laisser en soi pousser d’autres jardins.