Malgré toutes ces nuits, tous ces jours, loin de toi Vécus, je rêve encor de ton corps, de ta peau, De tes jambes, tes bras, me couvrant comme un toit, Lors que ma vie n’est plus qu’un triste et las tripot.
J’aurais voulu ne pas me réveiller, sentir Encore ton parfum m’infliger son ivresse, Et voir sur ton satin la lumière s’enfuir, Avec elle vibrer quand son flot te caresse.
Je sais que d’autres nuits tu viendras m’habiter, Que je peux m’endormir espérant ta visite ; Et dans ton souvenir, je sombre m’abriter.
Ici, tout se défait, chaque chose se quitte ; Mais je sais qu’une nuit, le rêve viendra Que je demeurerai sans éveil dans tes bras.