Impossible en ces lieux de céder à tes yeux Aguicheurs, à ta bouche, à tes lèvres gourmandes Que ta langue furtive, en aveu tendancieux, Humecte afin que mes désirs vers toi se tendent.
En ce théâtre il me faudra languir, souffrir Trois heures la tirade en laquelle l’amante Et l’amant ne pourront de leur mal se guérir. Attendre ! Attendre enfin du rideau la descente !
Dans mes jambes, mes bras, mes reins, la séminale Ardeur fourmille en vain, contrainte à rétention Tandis qu’en mon esprit, chevauchée infernale !
Torrentielle fureur ! Sous la vive attention De ta main sur mon genou augmentent, s’endiguent ; - Sur ma cuisse soudain, tes doigts dansent la gigue…