Je ne cèderai pas du gouffre à son vertige. La montagne pourtant est petite, restreint Dessous mes pieds l’espace et son vaste vestige, Cet infini désir dont l’étroitesse étreint.
Cette blessure au ventre, ce signe du naître, Vortex du temps sans bonde, aspire l’univers Dans ce gant trop étroit sous l’abstract du connaître, Ayant chair de mon corps, verbe insigne du vers.
Je ne chanterai pas ce trône absent promis, Ce toit du monde instable, où dut être mon siège, Si le sable sensé ne s’était endormi.
Je ne clamerai pas ces chimères du faux ! L’absent n’a nul besoin d’éviter l’échafaud, Souffler suffit que croisse et persiste le piège.