Tu n’imagines pas la faim que j’ai de toi Eloigné de tes yeux mon corps n’a plus de loi Tu m’as fait découvrir ô combien le ciel Peut être vain quand aucun chant n’y bat de l’aile
Tu n’imagines pas combien la mer profonde Enferme de cités perdues au fond de l’onde Tandis que les vestiges du présent colèrent Et font ces continents que les humains espèrent
Naître à nouveau au meilleur de soi-même C’est le miracle sûr que ton sourire assure Ta souveraineté à mon espoir est dure
Mais qu’importe les cris des oiseaux qui s’envolent Au-dessus de la mer ils dominent les pôles Et dessinent d’un trait le présent au futur
« Tu es le bien d’un pas funeste Quand vivre inspire le dégoût Et la beauté naît de l’audace C’est ce qui nous attire en nous » (1)
Auprès de toi la vie est fête L’homme n’y peut qu’être debout A la douleur d’être il fait face Enfant qui pleure rit mais joue.