Tout le savoir enceint dans le cerveau humain Ne sait dire ce manque à mon âme présent Qu’importe l’équation qui nous mène à demain Tant qu’échappe à ma main le soleil qui descend
Tout ce qui vibre autour de nous importe peu S’il n’est d’arpège aucun liant ombre à lumière Grosses ruses mêlées à nos rêves pieux Augmentent la gadoue où nos pas désespèrent
En cette absence où se situe du sens la source Il faut que sans miroir le verbe voit sa bouche Dire dire ces mots menant en même course
Le babil enfanté par la mer qui se couche Car tout parle tout gronde et par quarks et par champs À celui qui se tait pour qu’en lui soient leurs chants.