Il faut choisir un vers possédant de l'ampleur, Pour, naïf, aligner maints mots en sottisier. Je parerai ton cou d'un vain et gai collier, De ces lombrics noués offerts par ton hâbleur.
Conquérant, l'âne laid a brait son homélie ! Il n'y survivra pas. Un coq l'aura bouffé ! Avant de n'être cuit, cuit, cuit, à l'étouffé, Ou écrasé par le poulain de l'Amélie.
Ô ! Quel triste destin, pour un vers volontaire, D'aspirer aux éthers en volant ventre à terre ! Et finir piétiné par le fat Bucéphale...
Ni galop d'équidé, ni vol de coq, expire Le rêve fou, qui motiva le vers morfale, De boucler à ton col l'équateur son empire !