Vingt ans, c'est le printemps, les bourgeons de l'amour On aime tout le temps, la nuit comme le jour Les filles et les garçons, s'aiment sans compassion A vingt ans c'est le temps des grandes illusions. Illusions qui se perdent au fil des années Et les quarante arrivent sans aucune pitié On commence à sentir peser le poids des ans Et l'amour lentement nous file entre les dents. Troisième tranche de vie, et c'est la soixantaine L'amour à corps perdu reste pensées lointaines C'est l'heure de la retraite que sonne le laquais Et puis vingt ans de plus, tu attend sur le quai Et quand tu seras prêt, le bateau partira C'est la seule justice en ce monde ici-bas.