C'était hier...
Entre nous mon ami, que ne fusse terni
Cette belle amitié dont nous étions nantis,
Essayons par des mots de dire la vérité,
Pourquoi avoir rompu cette entente sacrée.
Tu parus dans ma vie comme le bienfaiteur,
Un innocent complice arrivé à son heure
Mon âme était seule dans ce nouveau village
Et de notre rencontre est né un grand message.
J'avais pour ton épouse, et pour tes trois enfants
Un véritable amour, mais combien différent,
J'éprouvais pour Colette, les sentiments d'un frère,
Et pour les enfants, plutôt celui d'un père.
Et n'étant, ô mon Dieu, qu'un homme sur cette terre
Un sommeil paisible et sensé m'a bordé,
Mais mes rêves reviennent toujours en arrière
Je nous revoie -chantant- devant un -vieux- café.
Déployant de mon cœur le coté paternel,
Je pense à tes enfants, trois filles jeunes et belles,
Que me pardonnes-tu ! si je les vois enfants,
Se souvenant de moi comme d'un bon vivant.
Puis le passé s'en va dans le vaste Océan
Emmenant avec lui nos meilleurs souvenirs
Mais tout est pardonnable ! Nul est intransigeant !
Quand l'orage est passé, l'amour peut revenir !
L'espoir peut briller aussi fort que le diamant,
La chaîne est cassée et le bateau dérive
Nos âmes auraient-elles perdues de leur cran !
Pour regonfler les voiles et rejoindre la rive ?
Peut- être que le souffle n'est plus ce qu'il était
Et que chacun de nous se plaît à rester ou il est...
Nous ne chanterons plus devant -ce- verre de vin
Qui réchauffait nos cœurs jusqu'au petit matin.
Comme une goutte d'huile qu'on jette dans le feu,
Comme un soldat blessé défendant son pays
Il faudrait un cœur pur, un esprit généreux
Pour -renaître -des cendres éteinte par dépit.
Ce fût un temps paisible, ou nous avons connu
Mêlés à nos épouses, des nuits étourdissantes,
Mais pour les comprendre, il faut avoir vécu
Ces instants de bonheur et de parfaite entente.
Mais sans doute, et moi je finirais par le croire,
As-tu un grand secret gardé au fond du cœur
Qui surgissant soudain, du fond de ta mémoire
T'apporte en nous voyant, un rejet de rancœur.
Dans ce cas je comprends, la sonnerie est morte,
La musique n'est plus, et tu fermes la porte,
Sur un rythme léger, laissons-les s'envoler
Ces fameux souvenirs que nous avons aimés.
Le bateau va sombrer dans l'océan des rêves,
Le troupeau à foulé l'herbe de la prairie,
Du combat utopique de l'homme sur la grève
Il ne restera rien, dès qu'arrive la nuit.
Ou est passé le temps des douces sérénades
Des -bambous- au -rital- nous chantions à tue-tête
Contre vents et marées, quand nous faisions la fête
En rêvant de voyage et de belles promenades.
Le paradis perdu à fait place à l'enfer
Tout comme l'automne à disparue pour l'hiver
Quand l'orgueil est présent, le cœur devient Airain,
Et il faut être fort pour défaire les liens.