Ô ma tendre cousine que n'es-tu donc mamie ! La rose et l'églantine ne sont-elles pas amies, Tu entres dans mon cœur comme un parfum léger Soutenue par la brise d'un matin d'été. Comme la voix d'un mort qui chanterait toujours Entends dans le lointain ce cantique d'amour, Je voudrais découvrir ton jardin secret Pour y -baiser- la rose, cousine s'il te plaît. Que ton cœur et ton âme s'ouvrent sur l'avenir Tu ne peux refuser un instant de plaisir, Même avec un -cousin- qui n'en a que le nom ! Un amour défendu est quelques fois si bon. Et tout ce qui est pris ne sera plus à prendre, Cousine, je te le dis : Pourquoi ainsi attendre !