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Jacques MALANDRINI

Ephémère...

Au plus profond de moi, enfoui dans ma mémoire
Et à jamais gravé par-delà les années,
Les souvenirs tâchés d'une enfance frustratoire,
Du décès du mère, d'un amour usurpé.
Son enfance n'a duré que dix courtes années,
Dix années de bonheur, de plaisir et de joie,
Mais comme le vautour attendant une proie
La mort dans son élan se l'est appropriée.
La mère a disparu, mais l'enfant est resté,
Pour lui, c'était la fin avant de commencer,
Il se retrouve seul,à son âge c'est un drame,
Son cœur en fut brisé, ses yeux rougis de larmes,
Il fit face pourtant dans ce monde des grands,
Lui...! Encore si petit, devenait déjà grand.
Et les premières années passées près de sa mère,
Reste une tranche de vie quelque peu éphémère.
Son enfance n'a été que de courte durée,
Jamais il n'oubliera qu'un jour, il a été
Privé de la tendresse qu'une mère peut donner
À l'enfant de son ventre pour l'éternité.
L'enfant de son enfance est à jamais perdu,
Il se souvient encore de l'enfant de la rue,
De l'enfant du trottoir, de l'enfance misère,
Mais ne se plaint de rien, car malgré tout son père,
Bien que ne pouvant pas, satisfaire ses désirs,
Aura fait de son mieux afin de le servir...
Cette histoire est l'histoire de beaucoup d'autres enfants
Pour certains, c'est la joie, pour d'autres un guet-apens,
Mais gageons que jamais ils n'ont baissé la tête,
Ces enfants dont l'enfance n'a pas été la fête...