Soutenu par un vent léger -en abondance- Le soleil a chauffé plus encore aujourd'hui Les fleurs du jardin font la révérence Si l'atmosphère est chaude, les parfums aussi. La nature a laissé se faire la nature.. Une ironie du sort dans toute sa splendeur Puis clémente elle revient pour stopper la coupure Vers l'homme et son sujet, dans toute sa grandeur. Le vent souffle à nouveau dans les ramures mortes Les feuilles tourbillonnent avant de se poser Le sujet se propose de les ramasser Et brûler en un tas, tout ce que l'on apporte. L'homme pense aussi à lui, tout comme la nature Qu'enivre sa jeunesse fait partie du plaisir Et par ses poésies, par sa littérature Il prendra un repos avant de tout finir Ô ! Inspiration magique et débordante Maîtresse aux yeux profonds, couleur de la mer Tu envoûtes mon cœur, mission exaltante Et te sers de moi comme messager des pères. A tout ces chers poètes, qui travaillons les mots Qui sculptons les écrits pour l'éternité Je veux ce soir pour vous avoir une pensée Que le vent portera jusque dans les roseaux.