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Jacques MALANDRINI

Histoire de mon amour...

Cette histoire est l'histoire de longues années d'amour,
D'un amour bellicisme, d'un amour Angélique
Durant tout ce temps-là, il n'est pas un seul jour
Ou nous nous sommes aimés de manière idyllique.
Les différents problèmes qui nous sont arrivés.
Ne furent que gouttes d'eau dans l'océan des rêves,
Quand l'amour est bien là, toutes les difficultés
Ne sont que des-boutons-sur la peau, qu'on enléve.
Quand on avait vingt ans, on entrait dans la vie,
Les secrets de l'amour nous étaient inconnus,
Mais je dois avouer que petit à petit
C'est un très long chemin que l'on a parcouru.
Quand on a découvert nos corps, jour après jour,
Que nos douces caresses nous apportaient l'ivresse,
C'est les yeux dans les yeux qu'on s'est dits que l'amou
Pourrait nous apporter l'éternelle jeunesse.
Son corps, plus beau encore que celui d'Aphrodite
M'a donné tant de joie que j'ai au fond du cœur
Mille et un souvenir qui maintenant l'habitent
En pensant humblement à faire son bonheur...

Le bonheur de la chair, conjointe du plaisir
À briller en son sein tant qu'elle l'a désirée,
Mais le choix qu'elle a fait à pour but de tenir
L'image que j'avais d'elle, et des années passées.
Elle se prive d'amour, en me faisant du mal
M'interdisant son corps que j'ai tant caressé,
Elle savait que pour moi, c'était fondamental
Je ne pouvais rester très longtemps sans l'aimer.
Elle caresse son chien et l'embrasse tendrement,
Mais à moi, elle dit qu'elle est trop fatiguée,
Je suis donc moins qu'un chien dans cet appartement,
Et reste dans mon coin comme un pot délaissé.
Après toutes ces années d'un amour sans vague,
Elle coule le bateau assez loin de la rive,
Puis au fond de mon cœur, elle a planté la dague
Bloquant à mon insu toutes autre tentatives.
La chair contre la chair, n'est plus qu'un souvenir,
Les caresses légères que je pouvais donner,
Au fond de mon esprit, elles vont repartir
Pour l'éternité...

Fluctuât nec mergitur...
Je suis battu par les flots, mais ne sombre pas,
Et malgré cette aventure...
Je reste son doux matelot, qu'elle le veuille ou pas.