Trop éloigné de vous, Madame, votre désir N'aura duré que trop longtemps, et je ne peux Rester inerte, me languissant de vos soupirs Le cœur rempli d'amertume, je suis malheureux; Votre pensée m'obsède, la nuit comme le jour Dans mes bras enlacés, parées de vos atours Nous nous eûmes aimés, sans l'ombre d'un regret Comme le fut percé, d'un coup de gibelet. Nous bûmes le nectar d'une folle nuit d'amour Attendant enlacés, les rayons du soleil Qui réchauffa nos corps à la pointe du jour. Ne suis-je pas pour vous d'un excellent conseil ! Ne rompez point, Madame, cette chaîne sacrée D'un homme dont le but, n'est que de vous aimer.