Mon cœur est partagé, il ne sait laquelle prendre, Je plaide donc coupable, et si je dois me rendre, C'est donc auprès de vous, mes muses, mes Amours, Que je veux m'endormir dans vos bras, pour toujours.
Non ! Ne me jugez pas, j'ai fait de vous mes reines, Et si je vous perdais, j'aurais tellement de peine Que je ne pourrais plus écrire un seul mot, Ces mots dont vous aimez la teneur, les propos...
Monsieur le Président, je plaide donc coupable. Mais j'assume mes torts, car je ne sens capable, De fournir plus encore d'amour qu'on en demande
Et si pour ce forfait, je dois payer l'amende J'en paierai donc le prix par d'autres poésies, En offrant plus d'amour que n'en contient ma vie.