Tout au long de sa vie, il en fût amateur Qu'elles soient petites ou grandes, de France ou bien d'Es Il parcourait les villes et même les campagnes Cherchant de belles moules en tant que connaisseur. Il aimait lentement ouvrir la carapace Puis en lécher le moule ayant un goût salé Et de ses lèvres douces la couvre de baisers Et la mord doucement de ses dents de rapace. La moule bien vivante se met à frétiller Et l'homme de sa langue se plaît à l'exciter Il aspire au plus fort entre ses lèvres roses Cette moule en bouton qui pour lui s'est éclose. Puis, quand il a fini avec le rituel, Il savoure délicat, la magnifique moule Et d'un trait il avale le corps de la belle Comme la mer emporte un bateau sur la houle.