Il attendait, fervent, d'être sollicité Sur son cheval planté, par la belle Adeline De sa réputation d'être une lame fine Il était estimé des autres chevaliers. Adeline était là, aux cotés de son père Le bon roi Adelin, présidant le tournoi, Le chevalier s'en vînt, sur un geste courtois Accrocher son foulard, en guise de bannière. Les trompettes résonnent, deux cavaliers s'élancent, Et l'un d'eux tombera, transpercé d'une lance. C'est au tour maintenant du jeune protégé Adeline est émue, elle a le cœur serré, Quand soudain, c'est le choc, un cavalier à terre, Le jeune -préféré-, est mort dans la poussière.