Quand il a proposé de me tendre la main, Cet homme, cet étranger que je n'estimait guère, Je n'ai pas bien compris quel était son dessein, Nous étions à cent lieux d'être de bons copains, J'avais plutôt tendance à lui faire la guerre. Il ne sait pas soucié de cet état de fait, Quand il a prit conscience de mes difficultés Il est venu vers moi, j'en étais stupéfait. Et je dois reconnaître qu'il a été parfait, Face à mes bons copains qui me laissaient tomber. Il a su m'apporter dans un moment crucial, Un sérieux réconfort, une amitié accrue, C'est un homme admirable qui sur le plan social Nous donne une leçon, sans grand cérémonial Que même un étranger est rempli de vertu. J'ai compris bien des choses depuis ce moment là, L'amour de son prochain, la tendresse envers l'autre Se trouve pour certains n'être que falbala, Rien ne sert de chanter l'amour à Capella Si tu n'as pas en toi, l'âme d'un pur apôtre. Je ne fais pas ici un procès d'intention, Je ne suis que trouvère, je jongle avec les mots, Mais si dans la complainte, vous trouvez l'émotion, Forgez auprès des autres votre réputation D'aimer l'homme pour l'homme et non pour sa litho.