Parfois on pourrait croire que dehors tout est mort La vie est arrêtée, la nature s’endort Le calme est revenu, les campagnes sont blanches Les oiseaux sont partis, l'animal se retranche L'homme s'installe alors dans un douillet confort Et attend l'arrivée des pr Le froids lui aussi se met de la partie Il tenaille, il cisaille tout corps qui le défie Mieux vaut se protéger de ce monstre pervers Qui vous prend aux entrailles comme un rayon laser. Ce n'est pas un cadeau, c'est moi qui vous le dit, Restez bien à l'abri, mettez-vous à couvert. Ceci n'est qu'un détail car vient aussi le vent Qui souffle des rafales sur tous les indigents, La pluie qui l'accompagne mène l'inondation Provoquant des déboires dans la population. Tout ceci est bien triste et à certains moments Dans la nuit noire résonnent quelques lamentations. C'est une mauvaise période qu'il nous faut traverser Tous les ans c'est pareil, on y est habitué Mais parfois c'est bien dur, car cette punition Non cherchée par nos pères tourne à la dérision. Comment dame nature a-t-elle fait pour changer Trois saisons respectables en triste conclusion.