J'étais un prisonnier dans une geôle vide Mon gardien ! Le néant, sans espoir de retour, Je me voyais finir, dans le cachot humide, Sans plus jamais connaître la tendresse et l'amour...
Puis tu es apparu, ma colombe, sans haine, Déposant à mes pieds le lourd poids de mes ans, Puis d'un battement d'aile, tu estompes mes peines Et me dis que l'amour en moi était présent...
Elle avait bien raison, car depuis ce beau jour Mon cœur c'est ouvert sur une belle fleur, Accompagné parfois d'une douce Mélodie
Puis d'un battement d'aile, tu estompes mes peines Mes plus tendres baisers, qu'elle prend à son tour Et qu'elle gardera le reste de sa vie.